L’expérience de la grossesse a été l’occasion pour Vanda Spengler d’utiliser les métamorphoses que son corps a subies. Il en découle un travail d’autoportrait qui s’intéresse à la mise en valeur de la déformation du corps et à l’altération de son statut.
S’ensuit une étude photographique sur le long terme théâtralisant la relation mère-fils dans ce qu’elle a de plus intime.

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Tu es mon ventre. La chair de ma chair. Tu me nourris autant que tu me dévores.
Tu es tour à tour mon ombre ou mon éclaircie.
Je capture ces regards, ces pulsions de vie qui appartiennent déjà au passé,
à notre histoire, faite de luttes et de fusions.

Viscérale. Primitive. Complexe.

Auréolée de fantasmes de bonheurs parfaits lorsque la réalité est également teintée
d’impuissance, de doutes et d’abnégations.
Je t’observe et te scrute. Je t’apprivoise, petit animal.
Et nous avançons. A tâtons.

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