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Dans la continuité de ma série « Carcasses » débutée en 2019, j’explore dans la série « Bestiaire d’un été » les liens complexes et pétris de paradoxes qui nous lient au vivant et aux animaux. Nous les regardons et ils nous regardent. Nous les aimons mais nous les dévorons. Nous pouvons admirer la beauté et la force d’un paysage mais continuer à détruire ce qui nous entoure.

Deleuze nous questionne sur le « devenir-animal » en nous invitant à cohabiter plus sereinement avec les espèces qui nous entourent, gagner en humilité, ne plus mettre l’Homme au dessus de tout. L’anthropocentrisme n’a plus de sens. Nous sommes tous dans la même galère. La place de l’animal est aussi celle de l’homme.

«Nous sommes de la viande, disait Bacon, nous sommes des carcasses en puissance. Si je vais chez le boucher, je trouve toujours surprenant de ne pas être là, à la place de l’animal…»